Société: De plus en plus de voisins sont interconnectés

By Patricia Michaud for La Liberté
Monday, July 1, 2024

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Les groupes d’immeuble ou de quartier se multiplient sur les réseaux sociaux. Poudre aux yeux ou réel apport pour la cohésion sociale?

Cybercoach et vice-président d’ImmuniWeb SA, Stéphane Koch rappelle quelques principes de base à respecter afin de vivre une relation numérique saine avec son voisinage. «Le premier réflexe lorsque l’on crée un groupe d’immeuble ou de quartier est de le doter d’une charte qui rappelle le cadre légal et stipule clairement quelles sont les règles en vigueur, notamment en termes de savoir vivre; tout nouveau membre d’un tchat devrait en être informé et du fait qu’en rejoignant le groupe, il accepte implicitement de se conformer à la charte, qui sert en quelque sorte de contrat moral.»

L’expert recommande de limiter les droits d’administration du groupe à quelques personnes, qui sont non seulement responsables de son hygiène mais aussi «de sensibiliser les membres aux questions de la vie privée et de la sécurité».

Lorsqu’on poste un message, mieux vaut en effet se comporter «comme si on se trouvait dans l’espace public plutôt que dans le salon d’un voisin». Ne serait-ce que pour éviter des poursuites si le contenu du message constitue une infraction pénale.

Côté sécurité, Stéphane Koch rappelle que certaines messageries, notamment WhatsApp, ne permettent pas de masquer son numéro de téléphone, ce qui implique le risque de recevoir des appels ou messages non sollicités. Les membres du groupe seraient donc bien inspirés «de se rendre dans les paramètres et de privatiser tout ce qui peut l’être afin d’éviter que plusieurs dizaines, voire centaines de semi-inconnus aient accès à des données telles que les photos mises sur le statut». Ou encore de ne communiquer l’adresse de leur domicile – par exemple dans le cadre d’un troc – que directement à la personne concernée et non pas en plénum. Read Full Article